Les plans de Solaize ont été terminés au mois de septembre 1831 et les registres validés le 15 avril 1832. Ils se présentent sous la forme de sept feuilles : une feuille d’assemblage à l’échelle de 1/10000ème et six feuilles à l’échelle de 1/2500ème.
Le territoire de la commune est décomposé en quatre sections[1] .et en 43 toponymes.
Section A dite des Rivières.
Première feuille : Parcelles 1 à 240 (échelle 1/2500ème)
Seconde feuille : Parcelles 241 à 415 (échelle 1/2500ème)
Section B dite de Charriole et Saint-André.
Première feuille : Parcelles de 1 à 148 (échelle 1/2500ème)
Seconde feuilles : Parcelles de 149 à 440 (échelle 1/2500ème)
Section C dite de Combe.
Feuille unique : Parcelles de 1 à 388 (échelle 1/2500ème)
Section D dite de Saint Romain.
Feuille unique : Parcelles de 1 à 882 (échelle 1/2500ème)
De même que pour la précédente commune. Le calage de cette partie du plan a été très difficile compte tenu de la disparition des repères.
En 1830, Solaize atteint la surface de 786, 3736 Ha et elle est divisée en 2153 parcelles. En 1927 une partie de son territoire correspondant au « Hameau de la Raze », « Grande Verchère » une partie des lieudits « Les Echauds, Piant et Famina », a été soustrait au profit de la commune de Feyzin et devenu les sections E, F et G de cette commune.
De même que pour Feyzin, le parcellaire de Solaize en bordure de Rhône et jusqu’en bordure de la Côtière a été largement modifié au profit de la voie ferrée et du sud de la raffinerie des pétroles ainsi que le creusement du canal doublant l’ancien cours du Rhône.
Le dessin de l’ancien parcellaire permet de discerner un ancien paléochenal du Rhône.
Distribution des familles de cultures dans la section B dite de Charriolle et Saint-André à Solaize en 1830
Une carte des différents toponymes a pu ainsi être tracée